2013 : l’Algérie est de retour en Afrique

Depuis plusieurs mois l’Algérie multiplie les signes d’intérêt pour l’Afrique, aussi bien sur le plan pétrolier que politique, financier, diplomatique, militaire ou culturel.

Sur le plan financier, après avoir annulé en 2012 une dette cumulée de 3 milliards $ pour 10 pays africains, elle a à nouveau « fait un geste » cette année, au titre de la « solidarité africaine », en abandonnant 902 millions $ de créances qu’elle détenait sur 14 pays (le Bénin, Burkina Faso, Congo, l’Ethiopie, Guinée, Guinée Bissau, Mauritanie, au Mali, Mozambique, Niger, Sao Tomé et Principe, Sénégal, Seychelles et Tanzanie).

Mohamed Laksaci, gouverneur de la Banque d’Algérie, a été élu dans le même temps président de l’Association des banques centrales d’Afrique, qui planche sur le projet de création de la banque centrale africaine.

L’intérêt algérien pour l’Afrique s’est également traduit ces derniers mois dans l’industrie pétro-gazière, tout d’abord au printemps 2013 avec le Mozambique, futur grand producteur de gaz depuis les faramineuses découvertes effectuées ces dernières années dans le Canal du même nom. Sonatrach et la Société mozambicaine des hydrocarbures ont signé plusieurs accords qui permettent à Abdelhamid Zerguine d’envisager « d’importants investissements, notamment dans le secteur du gaz, du GPL et du condensât ».

(Source : Ecofin)